SEL

Seul vestige de l'activité saline, l'étier distribue l'eau de mer à marée haute aux marais salants. La faible superficie des surfaces cultivées, la difficulté des transport par terre ou par mer et l'ensablement de l'étier rendent le travail de la vingtaine de paludiers qui exerçaient dans les années 1830 assez précaire. A cette époque, il y a quelque 500 œillets qui peuvent produire 350 tonnes de sel. Mais, malgré le tracé d'un chemin vicinal reliant Saint-Nazaire à Pornichet, la construction d'un pont reliant le nord et le sud de la future ville de Pornichet, et, en 1843, la formation d'un syndicat de propriétaires de marais pour la réalisation d'une écluse, qui n'est concrétisée qu'en 1862, l'importance des impôts et la suppression de la troque en 1854 entraînent le déclin de la culture des marais salants. D'importants dégâts issus de très grandes marées mettent définitivement fin à la culture des marais salants. Ils s'envasent, des odeurs pestilentielles s'en dégagent et déclenchent des fièvres qui provoquent de nombreux décès. Des pétitions circulent alors pour le comblement après assèchement du marais, et en 1886, sont ensevelissement est réalisé.

(Musée municipal contrôlé - Association pour l'animation de l'Ecomusée de Saint-Nazaire)