LE NOUVEAU PORNICHET

Du ruisseau de Mazy à la place du marché et derrière la gare

1859 : Aménagement de la Place de L’Europe par M. BERTHAULT

1862 : La Plage des Libraires

1878 : La gare

Cette gare est construire sur un modèle identique à celles du Pouliguen et du Croisic. Son inauguration a lieu en 1879. Chaque jour, trois trains relient Saint-nazaire à Pornichet et parcourent le trajet en une vingtaine de minutes. Durant cette période, la ville qui n'est plus aussi isolée, connaît un développement important. Le temps de déplacement se réduit : de Paris à Nantes, en 1882, on ne met plus que 7 heures 20, et de Nantes à Pornichet, 2 heures. En 1882, une voie d'"évitement" est installée à Pornichet pour permettre aux trains de se croiser. Lors d'une violente tempête en 1900, un grand nombre de sapins sont déracinés. Vendus, ils partent alors sur 78 wagons. En 1922, 34 800 billets simples et 40 000 aller-retours sont distribués dans cette gare, par laquelle transitent également 7 950 tonnes de marchandises.

1880 : J BERTALL (Humoriste) écrit : " D’autres enthousiastes de ce coin de terre et de mer ont réuni des capitaux et se proposent de donner un développement tout à fait élégant à cette station. Si la mode s’en empare, bien des gens, sans nul doute regretteront le sans-façon, la liberté grande et le bon marché qui s'y rencontre maintenant. Mais la plage est si étendue, qu’il y aura néanmoins toujours de la place pour tous "

1880 : Baraques COLLET : précaires bâtisses en bois abritant commerces pendant la saison

1884 : Grand Hôtel Casino Jean LASSALE et M. BOUCHERON (théâtre, bals et concerts).

L’hôtel sera racheté par COLLET en 1907 puis par LAJARRIGE qui jusque dans les années 20 l’utilisera pour des colonies de vacances ; par LANGLOIS : " Grand Hôtel de l’Océan "

1913 : LA MOUETTE écrit " le quartier de Mazy entre la gare de Pornichet et le Bois d’Amour, trait d’union entre Pornichet et La Baule, constitue l’amorce de l’agglomération qui, dans un avenir proche, réunira les deux stations. Les terrains de Mazy sont de plus en plus recherchés ; Il y a beaucoup à faire : chemins à créer, à entretenir et surtout la réalisation du boulevard de la Plage. Il existe en partie grâce à l’initiative de quelques propriétaires… "

Développement du quartier de la gare : nombreux commerces et créations d’avenues : avenue de La Mer, avenue de Mazy, de la Gare…

Avant la 2nde guerre mondiale, le Carnaval de St.Nazaire se produit à Pornichet le long de la voie de chemin de fer.

A la libération, bal tous les soir à partir de 17 h dans une baraque Au Guézy

Le Bois Joli : grande fête populaire jusque dans les années 50.

Dans les années 70 : Dancing " le pop ouest " sur la Place des Océanes 

LA CHAPELLE NOTRE DAME DES DUNES

Avenue du Général de Gaulle
Cette chapelle fut construite en 1877 car la population, tant estivale que sédentaire s'est fortement accrue. Les habitants firent donc une pétition pour obtenir un lieu de culte dans le centre de Pornichet-les-Pins. Les pornichétins aiment beaucoup les pétitions). Sa construction fut décidée en février 1877 et elle fut achevée en juillet 1877. Elle couta exactement 18 017 francs et 62 centimes. Les terrains furent donnés gratuitement par le Société des Dunes, dont M. Jacques-Yves Berthaud était membre. Elle pouvait contenir 300 personnes. Ce n'est qu'en 1928 qu'on y ajouta deux collatéraux.
L'architecte de cette chapelle est Antonin Viale (son nom est inscrit sur le collatéral gauche en haut). Cet architecte a beaucoup œuvré pour Pornichet et a construit des villas célèbres, telle que l'"Orientale".

PLACE DU MARCHE

Au milieu du XIXème siècle, Pornichet n'était qu'un petit "port niché" (d'où son nom actuel) dans les terres. Les habitants vivaient de la récolte du sel, du ramassage du goémon, de la vigne, et bien sûr de l'élevage.
Puis est arrivée la vogue des bains de mer avec une clientèle essentiellement britannique et russe. C'est à cette période que l'on s'est aperçu des bienfaits de la mer puisqu'on pensait que la suffocation provoquée par l'immersion dans l'eau de mer régénérait l'organisme. Mais attention, il ne fallait surtout pas prendre le soleil puisque être bronzé était considéré comme vulgaire. Seuls les paysans et les ouvriers étaient bronzés.
Les villégiateurs français se sont mis à imiter les villégiateurs étrangers et on a vu le développement de stations balnéaires telles que Le Croisic ... (c'est la plus ancienne station balnéaire du littoral). Certains visiteurs sont tombés amoureux du site de Pornichet et s'y sont installés parmi les dunes en construisant des villas, toutes plus originales les unes que les autres.
A la fin du XIXème siècle, Pornichet n'est pas une commune. Les terrains situés à l'ouest du boulevard de la République appartiennent à Saint-Nazaire, les terrains situés entre le boulevard de la République et l'avenue de Mazy appartiennent à La Baule-Escoublac. L'actuel boulevard de la République était en fait l'étier qui alimentait les marais salants situés sur l'hippodrome. Les marais salants et l'étier furent asséchés à la fin du XIXème siècle à cause des fièvres paludéennes, par manque d'entretien de ces marais.
Début 1900, les quelques 1 000 habitants décident de faire une pétition afin d'obtenir leur indépendance. Ce fût chose faite et le 9 avril 1900, Pornichet est érigée en commune. Le 13 mai 1900, c'est l'élection du 1er Maire, Charles Mercier, un avocat parisien.

ANCIENNE MAIRIE

1900 - Granit
La construction de cette mairie est entreprise dès le début du XXème siècle, avec son premier Maire, Monsieur Mercier. L'ensemble abrite d'abord la mairie, l'école des filles et celles des garçons, et regroupe désormais la médiathèque, le centre Camille Flammarion (vie associative) et une école élémentaire.